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Comment permettre aux femmes, notamment isolées et souvent en situation précaire, de mieux faire attention à leur santé ? Comme celles-ci viennent trop rarement dans les dispositifs d’accueil existants, l’Institut des Hauts-de-Seine, financé par le Département des Hauts-de- Seine, propose le Bus Santé Femmes, qui vient s’installer au sein même des quartiers où elles vivent. À bord de ce bus, où tous les entretiens sont confidentiels, anonymes et gratuits, on trouve plusieurs services :

• • Une coordinatrice, en charge de l’accueil, de l’orientation des femmes et de l’évaluation ;
• • Une infirmière qui effectue des dépistages (auditif, visuel, cholestérol, diabète) ;
• • Un médecin qui répond à toutes les questions concernant la santé en général et la santé féminine (contraception, la ménopause, la prévention des cancers…) ;
• • Un psychologue qui accompagne chaque femme qui le désire pour des entretiens individuels ;
• • Un avocat qui donne des conseils juridiques (divorce, violences…).

D’autres intervenants, tels que la Police Nationale (prévention des violences et des conduites addictives…), Hauts-de- Seine Habitat - bailleur social du département (présentation de l’offre de services, accompagnement social…), ou CRCDC 92 (prévention et dépistage des cancers féminins) peuvent également être présents.

Distribution de kits de produits d’hygiène et de beauté
Sous l ’impulsion d’Isabel le Caullery, conseillère départementale, et de Geneviève Gaillabaud, vice-présidente du CCAS et adjointe au Maire déléguée à l’Emploi et au Coworking, ce Bus Santé Femme va venir pour la première fois à La Garenne-Colombes. Il s’installera mardi 14 mai de 10 h à 17 h, devant l’Hôtel de Ville (68 boulevard de La République). Ouvert sans rendez-vous à toutes les femmes qui le souhaitent, il leur permettra donc, de façon anonyme et gratuite, de profiter d’entretiens, de dépistage mais aussi d’une écoute attentive pour les aider dans leur vie quotidienne et d’une orientation vers les dispositifs du territoire. « Nous allons aussi, avec l’aide de l’association garennoise Femmes en difficulté, distribuer des kits d’hygiène et de beauté composés avec des produits qui ont été récupérés lors de la collecte solidaire pour les femmes en grande précarité, lancée ma collègue Nelly Dezarnaud, conseillère municipale déléguée à l’Aide aux Victimes, qui s’est déroulée début mars », précise Geneviève Gaillabaud.