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Un cinéma de quartier de trois salles !

LA GARENNE VOUS INFORME

Avec ses trois salles capables d’accueillir jusqu’à 370 spectateurs et abritées dans un bâtiment semienterré, le futur cinéma de La Garenne devrait ouvrir, en 2026, à côté de la place de La Liberté.

 

 

Et si se faire une toile à La Garenne-Colombes devenait bientôt une réalité ? Certes, il va falloir encore attendre un peu plus de trois ans pour que les écrans garennois s’ouvrent au public. Mais le maître d’œuvre a désormais été sélectionné après concours, le budget est voté et le lieu d’implantation choisi.

Ce nouveau projet culturel vient ainsi s’ajouter à une offre dynamique déjà existante avec le Mastaba 1 – La Garenne-Colombes (2006), la Médiathèque (2012) et le Théâtre de La Garenne (2014). Il sera complété par la réalisation d’un nouveau Conservatoire.

 

Implanté en centre-ville pour un accès facile
Le choix de l’implantation de ce complexe cinématographique a été de le positionner en plein centre-ville pour en faciliter l’accès à tous les Garennois. Situé en bordure de la place de La Liberté, vers laquelle sera orientée l’entrée, il sera construit sur le triangle entre l’avenue Foch, la rue Louis-Blanc et la rue d’Estienne-d’Orves. Cet emplacement central lui permettra d’être facilement accessible à pied et à vélo pour les Garennois, mais aussi avec le tramway T2 situé à quelques minutes de marche ou en voiture grâce au parking souterrain de la place de La Liberté. Quant au futur Conservatoire, il sera implanté dans la continuité de ce nouvel équipement, rue d’Estienne-d’Orves.

Mais, ce cinéma ne sera pas seulement un lieu de projection. Il doit devenir un vrai lieu de vie venant renforcer la vocation culturelle de la place de La Liberté, qui accueille déjà la Médiathèque.

 

Une entrée par les Bains-douches
La parcelle retenue pour l’implantation est actuellement occupée partiellement par plusieurs bâtiments, dont celui des Bains-douches, témoignage des usages et de l’architecture du début du XXe siècle. Ceux de la rue d’Estienne-d’Orves ont fonctionné pendant plus de 50 ans et ont fini par fermer leurs portes en 1978, compte tenu de leur faible fréquentation (les logements ont désormais presque tous des salles de bain, ce qui n’était pas le cas au début du XXe siècle). Réhabilité en 1983, pour devenir la Maison des Clubs qui accueille des associations et des activités culturelles et de loisirs (un nouvel espace plus moderne et plus adapté sera proposé aux actuels occupants afin qu’ils puissent poursuivre leurs activités), ce bâtiment sera conservé et constituera l’entrée du futur équipement. Seul ce pavillon sera conservé et délesté de son extension actuelle. Il retrouvera ainsi son aspect original avec un corps central muni de deux ailes latérales identiques. L’ensemble des façades sera restauré à l’identique y compris les parties en reconstructions après démolition. Les menuiseries seront remplacées par des menuiseries Alu/Bois. Le bâtiment sera conforme aux nouvelles normes thermiques, les menuiseries, la couverture en tuiles du corps central et celles en zinc des ailes latérales seront refaites à neuf. Il donnera accès, via des escaliers roulants, aux trois salles de cinéma qui seront semi-enterrées, permettant de créer un espace vert sur leur toiture.

 

Un espace intérieur généreux pour susciter la curiosité
Les projets initiaux prévoient déjà certains aménagements intérieurs mais, ceux-ci sont encore susceptibles d’évoluer. Le hall d’entrée spacieux se composera d’un espace d’accueil avec les caisses, d’un espace confiserie et d’un espace polyvalent. À la fois lieu d’accueil, d’orientation, de déambulation et d’attente, il doit être un facilitateur d’accès et d’échanges, un espace annonciateur de ce que le public va trouver à l’intérieur et susciter sa curiosité. Cet espace devra être généreux, et orienter de manière claire vers les accès aux salles de cinéma. Après le passage à la billetterie et à la confiserie, les spectateurs emprunteront un cheminement leur permettant d’accéder aux salles de cinéma qui seront semi-enterrées. La sortie de salle pourra se faire soit directement sur la rue soit depuis le hall. Des sanitaires non mixtes, y compris des sanitaires adaptés aux personnes handicapées, seront répartis à plusieurs endroits, dont certains accessibles depuis les salles. Une salle polyvalente, qui pourra être utilisée pour des événements ou des occupations temporaires comme des expositions, sera accessible depuis l’entrée principale du cinéma. Aménagée pour accueillir une variété d’utilisation, elle sera bien sûr accessible aux personnes à mobilité réduite.

 

Des équipements dernier cri
Après les caisses, des escaliers roulants mèneront aux trois salles intégrées dans des bâtiments semi-enterrés. La plus grande salle comportera 220 places, la deuxième 90 places et la troisième 60 places. Toutes ces salles seront équipées avec le nec plus ultra de la technologie actuelle, que ce soit pour l’image comme pour le son, offrant ainsi aux spectateurs une expérience cinématographique haut-de-gamme. La grande salle, notamment, pourra diffuser des films en 3D et sera dotée d’un système de son immersif Dolby Atmos. Chaque salle sera pourvue de fauteuils « club » pour un confort d’assise du spectateur et la géométrie des salles permettra de belles courbes de visibilité. Un projet intégré dans l’environnement existant Le projet a été conçu pour s’intégrer parfaitement dans l’espace public existant. La partie située à l’ouest constituera une liaison avec la place de La Liberté, de façon à attirer les passants vers le cinéma mais, aussi, à créer un espace végétalisé. Ainsi, en arrivant de la place de La Liberté, le pavillon restauré servira de figure de proue du nouveau cinéma. Il sera précédé d’un parvis végétalisé, dans la continuité des espaces publics actuels. Ce parvis profitera d’un aménagement paysager avec des jardinières basses plantées de compositions florales et cernées de bordures en granit, ainsi que trois arbres à hautes tiges. Une demirotonde en ferronnerie d’art sera aménagée devant le pavillon, lieu idéal de rendez-vous pour se retrouver au cinéma.

De l’autre côté du pavillon, la partie à l’est, au contraire, sera marquée par les émergences et une surélévation du terrain naturel liée à la présence de la grande salle de projection mais, aussi, par une intégration dans un front plus urbain, en respectant, dans ce cas, les exigences du plan local d’urbanisme. Elle sera aménagée en jardin paysager dans lequel il sera possible de se promener. À l’inverse du Parvis Ouest, ce parc est en effet conçu clos, indépendant du cinéma et ouvert au public. Plus intime, il offrira un écrin fortement végétalisé et singulier offrant de multiples usages : promenades, contemplation…, jouant des positions hautes et basses, du proche et du lointain … L’ambition paysagère repose ici sur plusieurs thématiques : trame verte et biodiversité / choix raisonné des espèces et gestion écologique des espaces verts. En termes de plantation, les espèces végétales seront non allergènes, peu consommatrices d’eau, pérennes et robustes.

Enfin, en choisissant des bâtiments semi-enterrés pour accueillir les salles de cinéma, la Ville permet ainsi de limiter la hauteur des façades urbaines, qui ne dépasseront pas l’existant, le plus haut bâtiment, et le seul à s’élever, étant la halle des anciens Bains-douches déja en place.

 

3 questions à Laurence Fournier, adjointe au Maire déléguée à la Culture
LGCI: Quelle est la genèse de ce projet ?
Laurence Fournier :
La création de ce cinéma vient de la volonté de notre ancien maire, Philippe Juvin, d’élargir l’offre culturelle pour les Garennois en mettant à leur disposition trois salles en plein centre-ville en prenant soin de végétaliser cet espace qui s’harmonisera avec l’architecture de la commune et offrira aussi aux promeneurs un jardin suspendu.

LGCI: Comment ce nouveau bâtiment s’intègre-t-il dans l’offre culturelle garennoise ?
L.F.:
Ce cinéma va venir renforcer et élargir le pôle culturel déjà existant avec le Mastaba 1 La Garenne-Colombes, le Théâtre de La Garenne, la Médiathèque ou des événements tels que Les Cinés d’été. Ce projet a été élaboré pour être un cinéma de proximité proposant aussi bien des films d’art et d’essai que des films grand public ou des films jeunes publics en lien avec le programme scolaire. Il intégrera aussi des animations et des avant-premières en faisant venir des acteurs ou des réalisateurs, tout cela en étroite collaboration avec l’exploitant.

LGCI: D’autres équipements culturels sont-ils prévus dans les années à venir ?
L.F.: Le dernier Conseil municipal vient de voter la création d’un nouveau Conservatoire de musique et de danse dont les travaux commenceront peu après ceux du cinéma pour se terminer, eux aussi, au 1er trimestre 2026. Il remplacera l’actuel bâtiment, vétuste, et permettra de développer davantage la pratique musicale dans notre ville. Comme toujours dans notre commune, des réunions de concertations avec les habitants et les commerçants du quartier vont être programmées, pendant lesquelles les élus et les services techniques de la Ville présenteront ces projets et répondront à toutes les questions.

 

Merci d’envoyer un mail à l’adresse : infotravauxcinema@lagarennecolombes.fr