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Raymond-Aron Une résidence étudiante au cœur de La Garenne

La résidence Raymond-Aron, du nom d’un des plus grands intellectuels français du XXe siècle, a été inaugurée le 29 septembre dernier, en présence de Monique Raimbault, maire de La Garenne, et de Philippe Juvin, conseiller municipal et Député.

Bien située non loin du centre-ville de La Garenne, au 42 boulevard de la République, à quelques encablures de l’Espace Jeunesse (situé au 34bis du même boulevard), cette résidence abrite 157 logements (156 T1 et 1 T2) entièrement équipés : lit, bureau, table, chaises, placard, salle de bain, kitchenette, mais aussi internet en Wifi. Les T1 mesurent en moyenne 20 m2 tandis que le T2 dépasse les 40 m2.

 

Mais ce n’est pas tout : le bâtiment regorge de parties communes bien pratiques. On trouve ainsi une salle de travail, pour ceux préfèrent le coworking, une salle club pour se détendre, avec un grand coin cuisine équipé, y compris d’un lave-vaisselle, une laverie, un jardin avec sa terrasse, un parking avec 20 emplacements et des racks pour vélos. Le tout est complété par le logement de service du gestionnaire de l’immeuble.

 

Une volonté municipale
Cet immeuble est né de la volonté de Philippe Juvin, ancien maire de La Garenne, d’installer plus de logements étudiants sur le territoire communal. Sur ce terrain, se dressait un ancien bâtiment appartenant à l’EPFIF (Établissement public foncier d’Île-de-France) qui l’a mis à disposition pour cette nouvelle résidence construite aux normes NF Habitat HQE (Haute Qualité Environnementale) label RT2012-10%. La Ville, la Région Île-de-France, l’État et Action Logement ont participé au financement de la construction pilotée par le Groupe Polylogis, spécialiste du logement social.

« Les travaux ont démarré en mars 2021 par la démolition de l’ancien bâtiment et la construction s’est achevée à la fin de l’an dernier », explique Thameur Dhaouafi, responsable du programme chez Polylogis. « Nous avons fait plusieurs réunions avec les riverains et avons limité au mieux la gêne que ces travaux pouvaient occasionner. » La nouvelle résidence a ensuite été confiée à ARPEJ (Association de Résidences pour Étudiants et Jeunes) qui a sélectionné les locataires et s’occupe désormais de l’administration et de l’entretien de l’immeuble, notamment en ayant sur place un gestionnaire d’immeuble.

 


Monique Raimbault, Maire de La Garenne-Colombes accompagnée de Philippe Juvin, Conseiller municipal et Député des Hauts-de-Seine lors de l’inauguration de la résidence Raymond-Aron.

Raymond Aron : le plus célèbre représentant de la pensée libérale en France après 1945
Né en 1905 à Paris, rédacteur à Londres de La France Libre pendant la guerre, éditorialiste au Figaro de 1947 à 1977, professeur à l’ENA, à Sciences Po, à la Sorbonne, à l’École pratique des Hautes Études puis au Collège de France, Raymond Aron a été un des intellectuels du XXe siècle les plus écoutés. On l’a souvent opposé à Jean-Paul Sartre qu’il connaissait bien : les deux hommes avaient fait Normale Sup ensemble et passé l’agrégation de philosophie dont ils furent major l’un après l’autre, Aron en 1928, Sartre en 1929, puis avaient fondé ensemble la revue Les Temps modernes, avant de prendre des voies divergentes. Alors que Sartre se voulait « compagnon de route du communisme », Aron, lui, se définissait comme « spectateur engagé» de la société libérale. Raymond Aron a publié plusieurs ouvrages de références parmi lesquels L’Opium des intellectuels (1955), Démocratie et Totalitarisme (1965), Penser la guerre, Clausewitz (1976). En 1983, année de son décès, il publiera ses mémoires intitulées Mémoires. 50 ans de réflexion politique.