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Une permanence pour lutter contre les violences

LA GARENNE VOUS INFORME

Afin d'aider les femmes victimes de violence, Nelly Dezarnaud, conseillère municipale déléguée à l'Aide aux victimes, tient une permanence tous les lundis matin à l'Hôtel de Ville, avec le concours du CCAS.

 

La Ville se mobilise contre les violences faites aux femmes
Il y a deux journées spécifiques consacrées aux femmes dans l’année : la Journée internationale du droit des femmes, le 8 mars, et la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre », rappelle Nelly Dezarnaud, conseillère municipale déléguée à l’aide aux victimes. La Ville de La Garenne-Colombes participe aux deux événements et souhaite donc s’associer particulièrement cette année à la seconde journée. Pour l’occasion, la Ville illumine la façade de la Mairie en orange. Mais il ne s’agit là que de la première étape d’un projet de plus longue date d’aide aux femmes en difficulté qui va comporter, au fil du temps, de nouvelles actions.

 

«Notre commune est l’une des premières de France à avoir créé une délégation spécifique pour les victimes », explique Nelly Dézarnaud, conseillère municipale déléguée à l’aide aux victimes.
« Cet engagement s’est traduit notamment par la création d’une permanence depuis un an qui reçoit, les lundis matin, des personnes victimes de violence. Il s’agit de leur apporter une écoute, mais également de les orienter, au besoin en les accompagnant, vers des structures dédiées auxquelles la Ville ne souhaite pas se substituer. »

Pas question, en effet de remplacer les structures existantes mais plutôt d’offrir un lieu facile d’accès et propice à libérer la parole des victimes. Ces dernières peuvent ensuite être orientées vers des dispositifs spécialisés comme la permanence juridique qui se tient le mardi après-midi au commissariat de La Garenne-Colombes, ou vers des associations dédiées, comme l’ADAVIP 92 (Association d’aide aux victimes des Hauts-de-Seine) qui fait partie du dispositif départemental inter-associatif d’écoute des femmes victimes de toutes formes de violences et

 

Des formes de violences multiples
Bien sûr, il n’y a pas que les femmes qui sont victimes de violences, mais ce sont elles qui, en grande majorité, les subissent, que ce soient des violences physiques, sexuelles ou psychologiques, telles que :

  • la violence d’un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ;
  • la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyberharcèlement) ;
  • le trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle) ;
  • la mutilation génitale féminine ;
  • le mariage précoce.

 

Entretien avec Nelly Dezarnaud, conseillère municipale déléguée à l'Aide aux victimes :

La Garenne-Colombes Infos : Depuis quand existe votre délégation ? 
Nelly Dezarnaud :
La délégation d'aide aux victimes au sein du Conseil municipal est une nouveauté de ce mandat, souhaitée par Philippe Juvin, ancien maire, conseiller municipal. Au sein de la mairie, je travaille essentiellement avec le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) qui assiste les victimes. Nous sommes en train de réfléchir à des nouvelles actions, telles que la création d'une rubrique dédiée à l'Aide aux Victimes sur le site internet de la Mairie, et nous venons de lancer une permanence d'accueil le lundi matin.

LGC Infos : Comment va fonctionner cette permanence ? 
N.D : 
À partir du lundi 22 novembre, je serai présente en Mairie, au niveau du CCAS, tous les lundis matin, de 9h à 12h, pour recevoir les femmes victimes de violence et qui ont besoin d'aide. Les consultations se feront principalement sur rendez-vous, mais je sais qu'il n'est pas toujours facile de parler de ce type de problèmes, aussi je recevrai également les femmes qui veulent me rencontrer en urgence. Il s'agit de leur apporter une écoute, mais également de les orienter, au besoin en les accompagnant, vers des structures dédiées auxquelles nous ne souhaitons pas nous substituer.

Il y a, par exemple, au commissariat de La Garenne-Colombes une permanence juridique qui se tient le mardi après-midi, mais certaines personnes n'osent s'y rendre. L'Hôtel de Ville est un lieu qui peut sembler plus facile d'accès. Le but est aussi d'orienter ces femmes vers des associations dédiées, comme l'ADAVIP 92 mais d'autres également, qui les aideront à se reconstruire.

Rendez-vous par courriel : stop.violences@lagarennecolombes.fr et par téléphone au 01 72 42 40 25

 

Retrouvez toutes les informations sur le dispositif ASK FOR ANGELA ici

 

Mis à jour le 20/07/2023