Qualité de l'eau

Les produits phytosanitaires sont interdits depuis le 1er janvier 2019, aussi bien à la vente qu'à l'usage par des particuliers.
La Ville a déjà exclu ces produits chimiques de l'entretien de l'espace public, en particulier des parcs et jardins.

 

Jardinage : les bonnes pratiques 

Les particuliers doivent adopter au plus vite les techniques respectueuses de l'environnement. Il en va de la protection de la ressource en eau, dans les nappes comme dans les cours d'eau. Les bonnes pratiques doivent remplacer l'usage des produits phytosanitaires : 

1 -  Désherbage :

  • le paillage (préventif) à partir de matériaux organiques ou minéraux, permet de stocker l'eau de ruissellement en surface, en filtrant une partie des particules polluantes. 
  • le désherbage manuel permet d'empêcher la pousse sauvage de végétaux.

2 - Biodiversité : 

  • Mélanger les espèces (cultures associées et plantes amies).
  • Favoriser la rotation des cultures, dans un potager.

3 - Gestion de la ressource : 

  • Utiliser des récupérateurs d'eau de pluie, pour faire des économies et préserver la ressource naturelle. 
  • Arroser en goutte à goutte.

4 - Qualité du sol : 

  • Compostage : c'est un processus de valorisation des déchets ménagers organiques, recyclés en terreau fertilisant.  
 

 

 

L'engagement fort de la Ville 

Depuis déjà une dizaine d'années, le service des Espaces verts a adopté des méthodes alternatives aux produits phytosanitaires. Par exemple, aujourd'hui, les agents communaux utilisent des débroussailleurs électriques. 

La Ville était donc prête pour appliquer la loi : l'interdiction, au 1er janvier 2017, d'utiliser des pesticides sur les voiries, espaces verts, forêts et promenades ouverts au public (loi Labbé du 6 février 2014). 

Pour aller plus loin, La Garenne-Colombes s'est engagée, avec les autres communes du territoire, sur des objectifs ambitieux lancés en 2014 à l'échelle du bassin versant. 

Cet engagement est formalisé par la signature de la charte "Objectif Zéro Phyto en Seine centrale urbaine", avec les autres communes du Syndicat des Eaux de la Presqu'île de Genevilliers (SEPG) qui gère le traitement et l'alimentation en eau potable. Les collectivités visent ainsi trois objectifs :  

  • Améliorer la qualité de l'eau de la Seine et des petites rivières du territoire. 
  • Limiter les nuisances et les risques pour l'homme et l'environnement. 
  • Réduire les coûts consécutifs à l'usage des produits phytosanitaires (dépollution des eaux, traitement des déchets toxiques, impacts sur la santé). 
La qualité de l'eau garennoise est contrôlée par l'entreprise SUEZ, qui exploite le réseau de distribution, et plus largement par les autorités sanitaires. Depuis octobre 2017, celles-ci en appellent aux consommateurs pour qu'ils constatent par eux-mêmes la qualité au robinet.

Une réglementation très stricte

L’eau fait partie des produits alimentaires les plus contrôlés en France. Pour livrer au consommateur une eau potable, le distributeur doit respecter des normes de qualité particulièrement rigoureuses basées sur 54 critères principaux répartis en quatre groupes :

  • Les paramètres microbiologiques ;
  • Les paramètres chimiques ;
  • Les paramètres indicateurs, témoins du fonctionnement des installations de production et de distribution ;
  • Les indicateurs de radioactivité.

L'eau prélevée à domicile 

L'Agence Régionale de Santé (ARS) est responsable des contrôles sanitaires de l'eau potable. L'autorité sanitaire fait procéder à des mesures aux points de captage, aux stations de traitement, aux réservoirs et sur les réseaux de distribution. 

Depuis octobre 2017, l'ARS Ile-de-France propose aux habitants des Hauts-de-Seine des mesures à domicile, effectuées par un laboratoire agréé. Voici les conditions de participation

  • Remplir ce formulaire pour prendre rendez-vous,
    dans le créneau 7h30 - 13-30.
  • Être disponible pendant au moins deux heures.
  • Ne pas être équipé d'adoucisseur ou de filtre. 

Les résultats seront adressés dans le mois suivant le prélèvement.