Police municipale

Le Centre de Supervision Urbain (CSU)


Inauguré le 23 juin 2018, le CSU concentre et enregistre toutes les images en provenance des caméras de vidéoprotection installées dans la ville sous l’oeil d’opérateurs assermentés.

 

Installé en sous-sol de l’annexe B de l’Hôtel de Ville, le CSU (Centre de Supervision Urbain) reçoit sur ses écrans, et enregistre sur ses serveurs, les images en provenance des caméras de vidéoprotection installées dans la ville. En cas de problème ou de dépôt d’une plainte, les images enregistrées peuvent être visionnées par des policiers assermentés sur demande du Procureur de la République.


Mais le CSU va plus loin que cette seule capacité d’enregistrement. Quatre opérateurs et leur chef de salle, soit cinq personnes au total spécifiquement formées, se relaient pour visionner une partie des écrans en direct et voirsi rien d’anormal ne se passe. En cas de doute, ils sont en liaison directe avec leurs collègues sur le terrain qui peuvent intervenir dans de très courts délais.

 

Si les caméras de vidéoprotection permettent d’élucider des affaires passées et d’intervenir en direct si un opérateur détecte un problème, elles servent aussi à des missions de surveillance. Par exemple, des zones sont peintes en bleu devant toutes les écoles de La Garenne. Déjà testées à l’école Sagot-Voltaire, ces zones seront surveillées en direct au moment de la sortie des écoles par les opérateurs du CSU pour assurer une protection optimale des enfants. Afin qu’elles soient efficaces, il sera bien expliqué aux enfants qu’ils doivent rester à l’intérieur de ces zones jusqu’à ce que leurs parents soient venus les chercher.



Avec l’arrivée de logiciels adaptés, les caméras permettent aussi de relever les plaques d’immatriculation des véhicules qui entrent ou sortent de La Garenne et, par exemple, de retrouver des personnes qui viendraient faire des dépôts sauvages d’encombrants, ou de suivre le trajet d’une voiture recherchée par la police, mais également de repérer, et de verbaliser, des voitures mal garées sur certains axes. C’est donc un dispositif de sécurité complet, dont le CSU est un des centres névralgiques, qui se met en place pour assurer au mieux la tranquillité des Garennois.

UN DISPOSITIF DE SÉCURITÉ COMPLET

La vidéoprotection ne représente qu’une partie du dispositif de sécurité mis en place à La Garenne. La police municipale, qui est en train de se renforcer, sera composée à terme d’une
trentaine d’agents. Elle intervient sous plusieurs formes :

7 jours/7, y compris les jours fériés, de 8 h 30 à 19h15 depuis le 1er avril, en utilisant deux voitures, six scooters et quatre VTT. Les agents sont géolocalisés, équipés de matraques télescopiques, de bombes lacrymogènes et d’armes à feu et reçoivent, tout au long de l’année, de nombreuses formations que ce soit au tir, à la conduite en situation d’urgence, ou à l’autodéfense.

Une brigade de nuit opérera jusqu'à 3 h du matin dès la fin des recrutements.

Une brigade équestre est en place depuis le 1er mai. Composée de quatre ASVP répartis en
deux groupes de deux personnes, elle opère 6 jours sur 7 de 11 h à 17 h, un jour étant réservé
aux repos des chevaux qui sont loués et installés à Rueil-Malmaison.

Une brigade verte devrait être opérationnelle en septembre. Composée de trois personnes,
elle prendra en charge des missions de police telles que la propreté, l’hygiène, ou le respect
de l’urbanisme.

Une équipe d’ASVP (Agents de Surveillance de la Voie Publique) de 7 personnes complète ce dispositif en assurant notamment le contrôle du stationnement des véhicules de surface, mais aussi en pouvant dresser des procès-verbaux par exemple pour la propreté des espaces publics.