Entretenir notre patrimoine, c’est aussi préserver l’âme de notre ville

À La Garenne-Colombes, notre patrimoine bâti fait partie intégrante de notre identité. Il donne à nos rues ce charme singulier, cette harmonie architecturale si appréciée des Garennois comme des visiteurs. Préserver ce cadre de vie, c’est aussi assumer une responsabilité collective : celle d’entretenir les façades qui composent, jour après jour, le décor de notre quotidien.
Ravaler, c’est bien plus qu’un simple nettoyage. C’est révéler la beauté de notre patrimoine. C’est remettre en valeur un bâtiment, restaurer les matériaux, réparer ce que le temps a usé. C’est aussi, souvent, l’occasion d’en améliorer les performances énergétiques ou de revaloriser l’esthétique d’un bien. Ce geste technique, parfois perçu comme une contrainte, devient un acte de soin porté à la ville. Il est le reflet d’un attachement à notre cadre de vie que beaucoup de villes voisines nous envient.

À La Garenne-Colombes, nous avons la chance de compter de nombreuses façades remarquables : briques apparentes, céramiques polychromes, décors floraux ou géométriques, menuiseries travaillées… Ces détails architecturaux racontent l’histoire de nos quartiers. Ils méritent plus que jamais toute notre attention. En 2024, 104 déclarations préalables ont été déposées auprès du service Urbanisme. Plus de la moitié concernaient des projets de réhabilitation ou de rénovation. Parmi elles, 22 portaient spécifiquement sur des ravalements de façades, et 8 intégraient une dimension environnementale. Ce sont autant de signes d’un engagement croissant des habitants pour la qualité et la durabilité du bâti.

La Ville accompagne cette dynamique avec conviction. Elle valorise les initiatives de qualité, conseille les propriétaires dans leurs démarches, et veille à la bonne intégration architecturale des projets. Car chaque façade rénovée contribue à l’harmonie d’un quartier, à la beauté d’un ensemble, à la fierté de notre territoire communal. Entretenir son bien, c’est aussi participer à une oeuvre collective. C’est transmettre à celles et ceux qui viendront après nous une ville entretenue, vivante, fidèle à son histoire mais résolument tournée vers l’avenir. Continuons, ensemble, à faire de La Garenne-Colombes une ville où il fait bon vivre… et bon regarder.

Michèle Michelet
Conseillère municipale déléguée à l’amélioration et l’embellissement des façades des biens immobiliers publics et privés du territoire communal.

Un réseau des parents sous influence

Sur ce mandat, des personnalités, dans et proche de la majorité municipale, ont développé un réseau des parents qui affiche des activités d’accompagnement aux familles garennoises dans le quotidien de la parentalité.

Derrière une façade bienveillante, ce réseau s’inscrit dans une nébuleuse plus vaste et politisée. Implanté au-delà de La Garenne, il est loin d’être une initiative locale indépendante. Il bénéficie notamment du soutien mécène de la Fondation Caritas (partenaire des Scouts et Guides de France garennois) et surtout du très contesté « fonds du bien commun » piloté par Pierre-Édouard Stérin, entrepreneur milliardaire, exilé fiscal et militant ultraconservateur qui se dit libertarien. Celui-ci assume mener une « bataille culturelle », idéologique et électorale au service de « valeurs sûres » comme la famille traditionnelle érigée en socle de la société.

En soutenant ce réseau, notre ville, le département et la région cautionnent un projet aux ramifications politiques troubles.

Nous appelons donc la majorité municipale à cesser son soutien au réseau des parents, instrument caché d’une idéologie radicale ultra-conservatrice organisée. Les élections municipales de 2026 seront l’occasion d’une clarification nécessaire entre la droite républicaine et une autre droite, extrême, qui infiltre le champ local sous couvert d’initiatives sociales.

Anne-Gaëlle Courty Ahmed – Waleed Mouhali,
conseillers municipaux La Gauche pour La Garenne
lagauchepourlagarenne@gmail.com - 06 69 66 89 18

Nous voulons être très clairs, nous aussi.

En réponse à la tribune de l’ancien maire, qui semble toujours parler au nom de la majorité municipale, nous rappelons qu’une bonne opposition n’est pas une opposition qui approuve tout.

Nous ne contestons pas tous les investissements, mais leur priorité ou les dérives de coûts, peu respectueuses des deniers publics. Oui, le parking est coûteux, oui, la piscine aurait dû être prioritaire, et non, nous ne mentons pas : nous reprenons vos propres chiffres.

Les impôts ? Ils ont fortement augmenté depuis 20 ans, même si vous partez d’un niveau bas. Augmenter juste après les élections est une ficelle politique bien connue.

La dette ? Elle reste contenue, mais investir massivement alors que les taux sont passés de 0 à 4 %, n’est pas très clairvoyant. Et au-delà, les engagements en DSP (parking, cinéma, crèches) pèsent lourd sans apparaître dans les encours de dettes de la commune.

Les dépassements budgétaires traduisent pour le moins un manque de rigueur. Quant à la piscine, que vous reprenez à votre compte, alors qu’une nouvelle ouvre à Courbevoie à quelques centaines de mètre, n’aurait-il pas été plus opportun de trouver un accord avec la ville voisine ou d’utiliser les fonds du cinéma pour financer cette nouvelle piscine ? On touche le fond…

Vous avez raison de vouloir réduire la dépense publique en tant que député. Faites-le aussi à La Garenne en tant que ex-maire.

Agissons ensemble
Alexandre Faraut, Dominique Pollien
Alexandre.faraut@gmail.com